[On] commence avec un proème sur les trois points que tout proème doit aborder. Pour bien faire, en effet, il faut d’abord mettre son auditoire en appétit en lui montrant l’utilité d’une science, il faut le discipliner en lui faisant ressortir l’ordre et les subtilités d’un traité, il faut enfin éveiller son attention en l’alertant sur les difficultés.
Commentaire logique du De Anima d'Aristote
1. Proemium
1.1. Pourquoi c’est intéressant?
1.1.1. Du point de vue institutionnel
Il est fait mention dans les fiches RNCP qui définissent officiellement ce que sont les ingénieurs de l’ENSICAEN:
Évoluant avec discernement dans son environnement professionnel… [celui-ci sait] intégrer les enjeux des relations au travail, d’éthique, de sécurité, de santé au travail et de développement durable dans la gestion des projets et des équipes… Il fédère les équipes et garantit une cohésion collective pour la réussite des projets tout en veillant aux aspects éthiques, de sécurité et de santé.
De plus, notre école est engagée dans l’intégrité scientifique via le réseau RESINT et la Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche.
1.1.2. Du point de vue opératif
Se demander si ce que l’on se propose de faire est éthique ou non s’impose à nous dans des situations qui n’ont en elles-même rien d’évidentes. Les situations sont embrouillées, les actes à poser délicats, les conséquences potentiellement graves et parfois inconnues: voilà le lieu du discernement.
Bref, nous cherchons les moyens pour répondre à la question suivante:
Comment établir avec certitude un discernement sur ce qu’il convient de penser et de faire?
Botter en touche en refusant de discerner n’est pas une solution. Il est des situations ou ne pas agir est un choix avec ses propres conséquences. Et si vous ne faites pas l’effort de discernement nécessaire, d’autres vous proposerons le leur. Et vous n’aurez pas les élèments pour choisir: vous êtes donc influencable, ballotté à tous les vents.
Discerner, en effet, c’est étymologiquement « dis‑cernere », séparer ce qui était confus. C’est faire la part des choses dans ce qui semblait incompréhensible ou tout d’un bloc. Ces distinctions en éléments coordonnés sont le lieu du discernement, du choix et de l’action. Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain…
- Exemple
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1900. Vous êtes en Russie. Avec l’arrivée de Nicolas II, l’autorité de la monarchie autocratique s’effondre. La guerre contre le Japon est perdue. L’industrialisation rapide par des capitalistes étrangers bouleverse votre vie: fils de paysan, vous devenez ouvrier en ville. Vous quittez une misère pour une autre, à ces deux différences prêt:
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Le capitaine d’industrie ne vous doit rien, contrairement au seigneur local il peut vous remplacer.
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Vous êtes un individu esseulé, contrairement à votre village très communautaire.
Vous découvrez alors le discernement proposé par Lénine dans son ouvrage: Que faire?
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1.2. Qu’allons-nous voir?
Découvrons quelques élèments et méthodes qui pourront nous aider lorsque s’imposera à nous cette question: Que faire?
En bref, il nous faut:
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Formuler le plus clairement possible la question qui se pose à nous.
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Décomposer celle-ci en ses en objets principaux. Pour chacun d’eux se demander: qu’est-ce que c’est?
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Un fois compris, chercher l’articulation de ces objets dans notre problème.
Un bon discernement nécessite:
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De l'expérience: la sienne et celle de personnes de confiance.
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De l’attention et de l'observation.
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De la méthode et de la logique.
Suivant cette méthode, j’ai construit le synopsis de ce cours, consultable sur le README.
1.3. Pourquoi faut-il être attentif ?
Le principe semble bien constituer plus que la moitié du tout, puisque tout le reste est contenu dans les principes.
Éthique à Nicomaque
- Exemple
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Si, partant du même endroit avec un ami, prenant la même direction avec un écart de 1/2°, nous parcourons 50m, alors nous nous retrouverons à 40cm l’un de l’autre.
Mais si nous parcourons 100km, nous nous retrouverons à 850m l’un de l’autre.
Une Méthode est un ensemble ordonné d’étapes qui produit un résultat déterminé à partir d’une situation donnée.
Il existe donc 3 sources principales d’échec:
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L’erreur sur la chose à atteindre.
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L’erreur sur la situation de départ.
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L’erreur sur la méthode à appliquer.
Voilà pourquoi notre effort de réflexion doit s’attacher à ces trois axes, qu’on appelle principes.
- Exemple
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Tu n’es absolument pas prêt pour ce qui va suivre. Dans 14 coups, je prends tes deux tours et ta dame.
— Maxime Vachier-Lagrave
durant cette partie d’échecs.
1.4. Pourquoi c’est difficile?
Cratyle reprochait à Héraclite d’avoir dit que l'on ne peut entrer deux fois dans le même fleuve. En effet, il estimait que si l’on reste fidèle aux principes d’Héraclite voulant que les choses changent en permanance, et sont jamais identiques, cela signifie que les choses n’ont pas de nature propre. Or dire fleuve, c’est affirmer que plusieurs choses sont des fleuves. Voilà pourquoi Cratyle disait qu'on ne peut même s’y baigner une fois. Cette théorie aurait conduit Cratyle à penser qu’il ne faut plus rien dire, et Aristote rapporte qu’il se contentait de remuer le doigt.
Au travers de cet exemple comique, un problème très grave se pose devant nous.
Rechercher la vérité, ne serait-ce donc que poursuivre des oiseaux qui s’envolent ?
Métaphysique
S’il est impossible de determiner ce que sont les choses, comment pourrions nous tenir une reflexion sur celle-ci? Le raisonnement n’est-il pas de rapprocher les cas particuliers de régles générales applicables à ceux-ci?
Si je ne peux pas determiner ce qu’est l’éthique de manière stable, comment pourrais-je avoir une démarche éthique? Ne me reste-il que de suivre ce qu’on me dira être éthique. L’obeissance aveugle [1] remplace alors le discernement.
Si ceux qui ont le plus profondément entrevu la vérité qu’il nous est permis d’atteindre, et ce sont les gens qui la recherchent et qui l’aiment avec le plus de passion, s’en sont fait des idées si fausses, et l’ont si singulièrement interprétée, comment ceux qui débutent dans l’étude de la philosophie, ne seraient-ils pas absolument découragés? Rechercher la vérité, ne serait-ce donc que poursuivre des oiseaux qui s’envolent ?
Métaphysique
1.5. Les sources?
Il y a plus important que la source: l'observation et la preuve, car il ne s’agit pas de croire, mais de savoir. Ceci étant dit, il nous faut profiter du travail de nos prédécesseurs, car il n’est pas possible de tout reconstruire à chaque génération. Il faut le faire avec discernement.
Nous sommes des nains sur les épaules de géants.
Repris par Newton
1.5.1. Les définitions et les étymologies
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Le wiktionnaire pour l’étymologie
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Le CNRTL et pour des définitions assez formelles et contemporaines
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Le Littré pour les définitions XIXe siècle.
1.5.2. L’antiquité — Aristote
Philosophe grec du IVe siècle av. J.-C. L’un des pères de la pensée et de la production européenne: philosophie, science et ingénierie. Il nous intéresse au plus haut point car il procède d’abord à un état de l’art, puis à une synthèse originale.
Disciple de Platon (lui-même disciple de Socrate) durant 20 ans, il rationalise les penseurs présocratiques, en particulier Parménide et Héraclite. Il sera le précepteur d'Alexandre le Grand. Entre de mutlipkes choses; il est l’inventeur de la logique.
Son influence extraordinaire montre historiquement que sa philosophie est opérative (politique et action) et opérationnelle (science et ingénierie). Voilà qui intéresse dans une école d’ingénieurs. Platon appelait Aristote: l'Élève, l'Intelligence.
Un jour où Aristote critiqua une position de Platon, un ami lui dit: "N’aimes-tu pas Platon?". Et de répondre: "Si, mais j’aime encore plus la vérité."
Sa méthode consiste essentiellement à observer les faits, consulter l’opinion populaire et celle des anciens, partir des choses connues pour aller vers celles moins connues, distinguer le commun et les différences, appliquer une logique formelle et rigoureuse.
En Europe, Aristote est surnommé Le Philosophe.
- Ouvrages
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Chapitre I de la physique.
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Chapitre I de la métaphysique.
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Ethique à Nicomaque.
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1.5.3. La scolastique — Saint Thomas d’Aquin
Philosophe du XIIe siècle. De manière analogue, l’Aquinate réalise une synthèse originale de ses prédécesseurs, dans un commentaire de l’œuvre d’Aristote. Sa synthèse intègre notamment:
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Ses prédécesseurs de la scolastique européenne.
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Les commentateurs musulmans d’Aristote
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Avicenne du XIe siècle, néoplatonicien spécialiste du Coran et de la pensée grecque (Platon et Aristote)
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Averroès du XIIe. Surnommé en Europe Le Commentateur. Il poursuit la pensée d’Avicenne en introduisant la notion de double vérité.
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Le commentateur juif:
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Maïmonide du XIIe. Il renouvelle la pensée juive en intégrant Aristote.
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En Europe, l’Aquinate est surnommé Le Docteur des docteurs.
Il est important de noter que chaque rencontre directe, dans quelque sphère que ce soit, avec la pensée d’Aristote engendre un renouveau complet, une bombe culturelle. Cependant, une étude superficielle peut engendre une crise rationaliste.
- Ouvrage
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Commentaire de l’Ethique à Nicomaque.
1.5.4. La modernité
Russell [2] et Norvig [3] via leur ouvrage, Artificial Intelligence: A Modern Approach, 4th edition. Ils y font remarquer que l’intelligence artificielle trouve son origine chez Aristote. Je ne partage pas cet avis.
Nous évoquerons également Guillaume d’Occam, Thomas Hobbes et l’incontournable, le grand Alan Turing!
1.5.5. Le monde japonais — L’étymologie
Nous pourrons en guise de conclusion comparer le résultat de nos travaux avec les notions fondamentales au Japon, précédant de beaucoup leur rencontre avec l’aristotélisme et la pensée grecque!
Nous verrons, et nous saurons pourquoi, ces notions se recoupent quasi parfaitement.
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Notez
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Aristotle in Japan: Reception, Interpretation and Application. By Tomohiko Kondo, Koji Tachibana |
2. Qu’est-ce qu’une introduction?
2.1. Définition d’introduction
Étymologiquement, introduction vient du latin inter « entre (milieu) » et de duco « mener, diriger, conduire. »
Aussi, l’introduction mène-t-elle à comprendre comment entrer dans un domaine, en prenant l’auditoire dans l’état de compétence concret dans lequel il se trouve. Ainsi, elle présente le sujet, la manière de l’aborder et la méthode de travail. Plutôt que de parler informellement de "manière de l’aborder", on parlera de point de vue formel.
Introduction : présentation du sujet, du point de vue formel et de la méthode de résolution.
Introduction : présentation de la méthode.
Formalisme : langage ayant pour objectif de représenter de manière non ambiguë un objet d’étude.
Si l’introduction nous apprend à entrer dans un domaine nouveau, reflechir à ce qu’est une introduction et comment en produire une nous permettra nécessairement de répondre à la question suivante.
Si je me trouve dans la situation délicate où je dois répondre à que faire?, alors il me faut trouver le moyen d’entrer dans la matière de la question poser, de touver les bons angles d’attaque (point de vue formels) et la manière d’y répondre. Ce qui est tout à fait analogue à produire une introduction, puique celle-ci cherche à nous donner l’intelligence du sujet nécessaire à la résolution de problèmes. Nous justifierons plus tard le fondement de cette analogie.
2.2. Définition de méthode
Étymologiquement, méthode vient du grec: μέθοδος méthodos « poursuite ou recherche d’une voie », lui-même formé à partir de μετά méta « après, au-delà, qui suit » et de ὁδός, hodós « chemin, voie ».
La méthode permet de voir au-delà, d’aboutir au-delà. Le terme métaphysique désigne la science qui s’intéresse aux choses "au-delà de la physique" [4]. En suivant la voie, on trouve ce qu’il y a au bout.
Méthode : moyen d’arriver au but.
Si la logique est bien la science de la méthode, la pratique de celle-ci consiste à établir la méthode de la méthode. Or l’art est un ensemble de méthodes universelles en vue de produire. C’est pourquoi les anciens appelaient la logique l’art des arts. En latin, ars artium.
L’inventeur de la logique, Aristote, l’a formalisée et exposée dans ce qui sera appelé par la suite l'Organon « instrument ».
Organon : Traités dans lesquels Aristote expose de manière systématique les formes de la pensée et de la démonstration comme condition de la science.
Il y traite de la définition, des catégories « qualité attribuée à un objet », des propositions et des prédicats, du raisonnement syllogistique, de la démonstration, de la recherche et enfin des arnaques intellectuelles.
La structure du raisonnement logique fondé sur la proposition S est P — pour Sujet est Prédicat — est particulièrement connue, dans sa forme la plus simple:
Terme-1 est moyen-terme. or Moyen-terme est terme-2. donc Terme-1 est terme-2.
Les chiens sont carnivores. or Les carnivores sont ayant un cerveau de type gyrencéphale. donc Les chiens sont ayant un cerveau de type gyrencéphale. (1)
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Gyrencéphale : dont le cortex est plissé par des sillons.
3. Conclusion
Nous n’en finissons pas de commencer.
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Notez
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Pour reprendre une vue d’ensemble, relisez le plan du cours. |
Il faut également pratiquer un discernement sur ce cours. Celui-ci vous propose la méthode historique européenne de discernement. Je vous donne des faits de bases observables et des définitions associées admises classiquement. Je vous donne également la méthode pour conclure, sans conclure pour vous.
Avec ces élèments vous avez tout ce qu’il faut pour critiquer les notions et la méthode, pour produire votre propre discernement. Par exemple, vous pourriez attaquer les définitions: y-a-t-il possibilité de définir autrement? Quelles sont les conséquences? Y a-t-il d’autres écoles de pensées?
Ainsi, les positions de Kant ou de Hobbes ne sont pas tout à fait celles d’Aristote… Cependant, impossible de comprendre Kant sans connaitre Aristote au préalable. On ne comprend rien à la Critique de la raison pure si on ne comprend pas qu’il s’agit de remplacer le livre des catégories d’Aristote. L'idéalisme allemand veut ici retirer le caractére inductif de la science que constate et expose radicalement Le Philosophe. C’est ici le point d’entrée, ce me semble, de toute l'épistémologie contemporaine de la science.
4. Le minimum à comprendre et retenir
L’acquisition d’un minimum de discernement est nécessaire à l’acquisition de ma qualification d’ingénieur car celui-ci est responsable de ses actes et activités dans le cadre de son travail, y compris devant la loi.
Aussi ce cours se propose de répondre à la question suivante:
Comment établir avec certitude un discernement sur ce qu’il convient de penser et de faire?
Pour répondre à une question du type:
Dois-je participer à telle action? Si oui, comment? Si non, dois-je m’y opposer? Si oui, comment?
Il nous faut:
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Formuler le plus clairement possible la question qui se pose à nous.
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Décomposer celle-ci en ses en objets principaux. Pour chacun d’eux se demander: qu’est-ce que c’est?
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Un fois compris, chercher l’articulation de ces objets dans notre problème.
Cela nécessite d’avoir les notions fondamentales claires et de faire les observations et recherches nécessaires pour obtenir cette clarté.
De plus, il faut agir avec méthode afin d’éviter les 3 sources principales d’erreur:
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L’erreur sur la chose à atteindre.
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L’erreur sur la situation de départ.
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L’erreur sur la méthode à appliquer.
Quelques définitions doivent être maitrisées, car implicitement nécessaires à la résolution de tout problème.
Introduction : présentation du sujet, du point de vue formel et de la méthode de résolution.
Introduction : présentation de la méthode.
Formalisme : langage ayant pour objectif de représenter de manière non ambiguë un objet d’étude.
Méthode : ensemble ordonné d’étapes qui produit un résultat déterminé à partir d’une situation donnée.
Méthode : moyen d’arriver au but.
Logique : science de la méthode.
La logique se fonde en partie sur le syllogisme, dont le prototype est:
Terme-1 est moyen-terme. or Moyen-terme est terme-2. donc Terme-1 est terme-2.